Restriction cognitive et choix alimentaire
La restriction cognitive = intention de contrôler mentalement ses apports alimentaires dans le but de perdre du poids ou de ne pas en prendre. Lorsque nous sommes dans ce schéma de restriction cognitive, nos sensations alimentaires (faim, appétits spécifiques, satiété) ne sont pas prises en compte.
Le choix = action de choisir quelque chose, quelqu'un, de le prendre de préférence aux autres.
Il est important de faire la différence entre « je m’oblige à/je m’interdis de » et « je fais le choix de » :
1) Je m’interdis de … manger gras/trop sucré/des aliments ultra transformés/…
=> Ici, nous sommes dans le contrôle, dans la restriction cognitive. Ce fonctionnement entraîne de manière systématique une perte de contrôle, de la frustration, de la culpabilité et une diminution de l’estime de soi à chaque « craquage ».
Notre cerveau n’aime pas les interdits. Plus nous allons nous interdire un aliment et plus nous allons être attirés par celui-ci.
2) Je fais le choix de … ne pas manger gras/trop sucré/des aliments ultra transformés/… parce que c’est IMPORTANT pour MOI (valeur) d’être en bonne santé/d’avoir de l’énergie/de prendre soin de mon corps/d’avoir une belle image de moi …
=> Dans ce cas, nos choix alimentaires vont être directement relié à nos valeurs, à ce qui est important pour nous. Lorsque nous posons un choix, nous ne subissons pas celui-ci.
Aussi, notre flexibilité nous permet d’accepter de ne pas toujours respecter nos choix sans pour autant nous critiquer et culpabiliser.
Le fait d’identifier nos motivations profondes à modifier notre alimentation va permettre de donner du sens à nos choix alimentaires sans devoir les subir au quotidien. Il s’agit là d’une ligne de conduite qui nous rapproche de nos valeurs, de ce qui est important pour nous et non d’un énième régime/rééquilibrage alimentaire que nous suivrons sur une durée définie (effet yo-yo).
Atteindre et maintenir son poids d’équilibre requiert des changements de comportements alimentaires qui peu à peu se transformeront en habitudes. Il est question de « mode de vie ».